Guide pour organiser des obsèques ou anticiper vos funérailles

Pourquoi on dit les obsèques ?

Quelle est la définition du mot obsèques ?

C’est le service funéraire qui permet d’honorer et d’enterrer les morts.
Il s’agit donc d’une cérémonie pour une personne décédée, qui a pour but de permettre à sa famille et à ses amis de lui rendre hommage.
Au niveau de son étymologie, le mot “ Obsèques” provient de l’addition de deux termes,
Exsequia qui veut dire funérailles et Obsequia qui veut dire client, suite, cortèges.
C’est le dernier adieu et généralement le dernier acte d’une personne décédée.
Les obsèques peuvent être différentes selon la personne à qui l’hommage est rendu.
Elles peuvent être publiques, religieuses ou civiles selon les volontés du défunt et de sa famille.
Les obsèques sont organisées par un service de pompes funèbres par le défunt de son vivant ou par la famille du défunt si celui-ci n’a pas renseigné ces dernières volontés.
Les obsèques doivent se tenir dans les 6 jours ouvrés suivant le décès de la personne.

Quel est le synonyme de “obsèques” ?

Le mot “obsèques” peut avoir plusieurs synonymes dans le langage courant.
Le terme ”funérailles” est souvent synonyme du mot “obsèques” même si le contexte est un peu différent.
La subtilité la plus notable entre des funérailles et des obsèques provient de la taille des cérémonies d’hommages.
Le mot “funérailles” est plus doux, plus joli et convient plus facilement pour des cérémonies d’hommages de très grandes ampleurs, plus solennelles que des obsèques. Par exemple, on ne peut pas utiliser l’expression “funérailles modestes”, cela devient un oxymore.
Les autres synonymes utilisés pour parler d’obsèques sont convoi funéraire, enterrement ou inhumation.

Quelle est la différence entre obsèques et funérailles ?

Comme on l’a vu auparavant, il existe quelques différences, quelques subtilités entre obsèques et funérailles.
Le terme “Funérailles” sera utilisé pour des cérémonies de grandes ampleurs, plus solennelles. Les funérailles comportent très souvent un cortège qui peut être public et donc pouvant être rejoint par des personnes voulant rendre hommage au défunt.
Les obsèques sont davantage d’ordre privé, beaucoup plus ancrées dans un contexte familial.

pompes funèbres pour organiser des obsèques à Lodève

Quelles sont les étapes pour organiser des obsèques ?

Lors de la disparition d’un proche, il faut réussir, malgré la peine et la douleur, dans un temps très court à organiser des obsèques. Alors voici les étapes obligatoires pour pouvoir organiser des obsèques.

Comment organiser des obsèques à Lodève ?

Etape 1

La première formalité à accomplir après un décès est d’établir un “certificat médical de décès”. Cette étape doit être faite 24h après le décès par les proches du défunt ou par une entreprise de pompes funèbres.

Etape 2

La seconde étape est le transport et l’hébergement du corps. Si le décès a eu lieu au domicile, alors le corps peut y rester ou être placé en chambre funéraire. Si le décès a eu lieu dans un organisme médical comme un hôpital ou une maison de retraite, la dépouille peut être hébergée gratuitement pendant 3 jours dans sa chambre mortuaire.

Etape 3

La troisième étape consiste à respecter les volontés de la personne disparue sur les conditions d’organisation de ses obsèques. En effet, ses volontés doivent être respectées par la famille. Si aucune volonté n’avait été émise par le défunt, alors la famille ou les proches de la personne disparue doivent s’occuper de l’organisation des obsèques.
Afin d’assister au mieux l’organisation des obsèques et d’accomplir certaines formalités (mise en bière, fermeture du cercueil, transport…), la famille peut contacter une entreprise de pompes funèbres.

Etape 4

La quatrième étape consiste à préparer l’inhumation avec le permis d’inhumer délivré par le maire. Le maire délivre ce permis dans les 24h à 6 jours après la disparition si la personne est décédée dans sa commune ou si elle dispose d’une sépulture familiale dans cette commune.

Etape 5

Dernière étape, est l’obtention d’une autorisation de crémation de la part du maire de la commune où il y a eu le décès. Une fois l’autorisation reçue, la famille du défunt pourra soit placer les cendres dans une urne pour ensuite la placer dans un cimetière ou alors disperser les cendres, soit sur un lieu privé, soit en pleine nature.

Par rapport au financement de tous les frais engendrés par cette organisation, il existe plusieurs moyens pour vous aider. Avant tout, ne pas oublier de vérifier la prévoyance obsèques.
Vous pouvez bénéficier d’aides provenant de la sécurité sociale, de la mutuelle de la personne décédée, de sa compagnie d’assurance s’il avait une assurance vie ou de sa banque en cas d’assurance décès. Si le défunt et sa famille n’ont pas les ressources nécessaires, alors c’est à la municipalité de prendre en charge les frais d’obsèques.

Qui assiste à la mise en bière ?

La mise en bière est le dernier moment où le défunt est visible physiquement par sa famille, ses amis ou les connaissances qui veulent lui rendre un dernier hommage.
Tous les membres de la famille du défunt sont invités à se présenter lors de la mise en bière, pour pouvoir y assister, il suffit de déposer une demande aux services des pompes funèbres.

Comment se passe une levée de corps ?

La levée du corps signifie le déplacement du corps du défunt après la mise en bière.
Les intervenants des pompes funèbres déplacent le cercueil pour le mettre dans le corbillard qui emmènera le défunt jusqu’où se passe la cérémonie d’adieu puis jusqu’au crématorium ou cimetière.

Quel est le prix moyen d’un enterrement ?

Tout d’abord, le prix moyen des obsèques dépend de plusieurs facteurs comme le type de funérailles souhaitées (inhumation ou crémation, obsèques civiles ou religieuses) et la région dans laquelle l’hommage au défunt se déroule.
En France, on estime le prix moyen d’un enterrement à 3350 euros pour une inhumation. Pour une crémation, le prix est un peu plus élevé et se fixe aux alentours de 3600 euros.
Attention cependant à ne pas oublier qu’à ce prix-là s’ajoutent d’autres frais comme le coût de la concession dans un cimetière ou le coût de la marbrerie.

Quel est le coût d’une crémation ?

En France, le coût moyen d’une crémation peut varier et passer du simple ou double. On estime le prix dans une fourchette comprise entre 430 euros et 830 euros selon la région où la crémation se déroule.

Quel est le prix d’un cercueil le moins cher ?

Le cercueil fait partie des frais incontournables dans l’organisation des obsèques.
Néanmoins, le prix peut être extrêmement variable selon plusieurs critères.
Tout d’abord, le choix des matériaux et leurs qualités influera fortement sur le prix du cercueil. Traditionnellement, le bois est utilisé pour les cercueils, mais le prix change selon la qualité et le type de bois utilisé. Le pin et le sapin par exemple, font partie des bois les moins chers alors qu’inversement, le chêne qui est un bois lourd, qui résiste beaucoup mieux à l’humidité, est plus cher.

Ensuite, la taille du cercueil est aussi une donnée à prendre en compte dans le prix. Si le cercueil rentre dans les tailles dites “ Standard” aucun souci, par contre le montant sera plus élevé si le cercueil doit être fait sur mesure.

Après la taille, on peut parler des différentes formes de cercueils qui influent sur le prix.

Le choix de la couleur et de la teinte sont aussi importants dans le prix final. En effet, si le cercueil est teinté, alors le vernis résistera beaucoup mieux aux différents effets du temps.

Enfin, un cercueil peut être équipé d’accessoires et d’ornements qui font, eux aussi, gonfler le prix.
Le cercueil le moins cher est un cercueil en carton qui est disponible depuis quelques années en France. Sa fourchette de prix est comprise entre 200 et 800 euros alors que les premiers prix pour un cercueil en bois sont compris entre 500 et 1000 euros.

Quelles sont les aides en cas de décès ?

Comme nous l’avons vu précédemment, il existe de nombreuses aides pour pouvoir financer des obsèques.
Pour commencer, les organismes sociaux et les collectivités peuvent aider l’entourage du défunt.
Le capital décès de la CPAM, l’aide du CCAS ou encore l’aide d’urgence de la CAF sont par exemple des aides pouvant être obtenues pour l’organisation des obsèques.
Ensuite, il y a la possibilité d’utiliser les différences assurances souscrites par le défunt comme une assurance vie, une assurance décès ou un contrat d’obsèques.
Enfin, il peut y avoir des aides financières dites exceptionnelles en cas de décès accidentel comme un accident de route ou un accident de travail. Sans oublier l’importance des prévoyances obsèques.

Quel délai pour organiser des obsèques ?

Perdre un proche est toujours un moment douloureux et l’organisation des obsèques n’est jamais un moment joyeux à vivre.
Comme on l’a vu précédemment, de nombreuses étapes telles que le choix de l’inhumation ou les démarches administratives sont nécessaires afin d’organiser au mieux possible les obsèques.
Concernant le délai pour pouvoir organiser les obsèques, nous devons nous référer à l’article R2213-33 du Code général des collectivités territoriales.
“Si le décès s’est produit en France, vingt-quatre heures au moins et six jours au plus après le décès” et “si le décès a eu lieu dans les collectivités d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie ou à l’étranger, six jours au plus après l’entrée du corps en France.

Pourquoi attendre 3 jours pour l’enterrement ?

Dans les sociétés occidentales, il est souvent conseillé d’attendre 3 jours avant l’enterrement d’une personne décédée même si cela n’est pas une obligation légale ou religieuse. Cette pratique est généralement conseillée afin de pouvoir organiser correctement la cérémonie d’enterrement. Cela permet par exemple de laisser du temps aux membres de la famille qui seraient éloignés géographiquement ou pour l’agence de pompes funèbres qui est confrontée au délai de transport du corps de 48h maximum même si le décès a eu lieu au domicile.
Cette attente de 3 jours permet à toutes les personnes touchées par la disparition du défunt de préparer au mieux son deuil en allant se recueillir auprès de la personne décédée.

Qui choisit la date de l’enterrement ?

Lors de la rédaction d’un testament, une personne peut notifier ses dernières volontés, mais aussi choisir une personne qui devra prendre les décisions importantes d’organisations pour son enterrement.
Si jamais aucune indication n’a été laissée par la personne disparue, c’est à la personne la plus proche du défunt d’organiser les obsèques.
Il n’existe pas réellement de liste de personnes qualifiées à s’occuper des funérailles dans la loi française.
En cas de désaccord, c’est à un juge de déterminer quelle est la personne la plus adéquate pour décider de l’organisation des funérailles.

Urne funéraire

Une urne funéraire est un réceptacle en forme de vase qui contient les cendres du défunt. En général, les cendres d’un défunt sont distribuées aux membres de la famille.
Une urne funéraire peut aussi être appelée “ Urne cinéraire” en référence à son étymologie latine.
Dans certaines cultures, il est d’usage de conserver les cendres dans une urne décorative dans la maison familiale, tandis que dans d’autres pays, les cendres sont généralement distribuées lors d’une cérémonie entre les membres de la famille.

Pourquoi est-il interdit de conserver une urne ?

Depuis la loi du 19 décembre 2008 qui visait à encadrer au mieux les possibilités de dispersion et d’inhumation des cendres d’un défunt, il est maintenant impossible de garder une urne funéraire chez soi.

En effet, auparavant, il n’était pas rare de trouver l’urne d’un ancêtre familial dans une maison, seulement parfois des personnes mal intentionnées abandonnaient cette urne ou la jetaient aux ordures.
Ces comportements irrespectueux de la mémoire du défunt ont conduit à l’élaboration de la loi du 19 décembre 2008.
Désormais, à la suite de la crémation d’un corps, les cendres de la personne décédée sont remises à sa famille afin d’être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi.

Puis-je disperser les cendres dans mon jardin ?

Les cendres d’un défunt ne peuvent plus être dispersées à n’importe quel endroit comme le stipule la loi du 19 décembre 2008.
Il existe alors deux manières de disperser les cendres d’une personne disparue.
La dispersion des cendres peut s’effectuer dans un jardin souvenir. Ce sont des lieux aménagés à cet effet qui sont présents dans les cimetières ou proches des crématoriums.
Sinon, les cendres peuvent être dispersées “en pleine nature” mais ne doivent pas être dispersées sur la voie publique ni dans des espaces publics.
Les lieux “en pleine nature” ne sont pas exactement définis, mais ils suggèrent des lieux en forêt, en mer ou dans tout autre endroit naturel non aménagé et éloigné des habitations.